« Revenons maintenant à ta question relative à l’âme humaine et à sa survie après la mort physique. Sache en vérité que l’âme, après qu’elle a été séparée du corps, continue de progresser dans un état et dans des conditions que ne sauraient changer ni les révolutions des âges et des siècles, ni les hasards et vicissitudes de ce monde, jusqu’à ce qu’elle ait accédé à la présence de Dieu. Elle durera autant que dureront le royaume de Dieu, sa souveraineté, son empire et sa puissance. Elle manifestera les signes et attributs de Dieu, et révélera sa tendre bonté et sa générosité. »
Bahá’u’lláh, Extraits des Ecrits de Bahá’u’lláh, LXXXI
« Le dessein de Dieu en créant l’homme a été et sera toujours de le rendre capable de connaître son Créateur et d’accéder à sa présence. Tous les livres sacrés et toutes les Écritures divinement révélées et de grande valeur attestent ce but excellent, cet objectif suprême. Celui qui a reconnu la Source de la direction divine, et est entré dans sa cour sainte, s’est approché de Dieu. Il a obtenu l’accès en sa présence, paradis véritable dont les plus hautes demeures du ciel ne sont que le symbole. »
Bahá’u’lláh, Extraits des Ecrits de Bahá’u’lláh, XXIX
« Tu m’as interrogé sur la nature de l’âme. Sache, en vérité, que l’âme est un signe de Dieu, une gemme céleste dont la réalité a échappé aux plus savants des hommes et dont aucun esprit, si pénétrant qu’il soit, ne peut espérer sonder le mystère.
Elle est, de toutes choses créés, la première à proclamer l’excellence de son Créateur, à reconnaître sa gloire, à s’attacher à sa vérité et à se prosterner en adoration devant Lui.
Si elle reste fidèle à Dieu, elle reflétera sa lumière et, finalement, retournera à Lui. Mais si elle manque à l’allégeance qu’elle Lui doit, elle succombera à l’égoïsme et aux passions et finira par sombrer dans leurs abîmes. »
Bahá’u’lláh, Extraits des Ecrits de Bahá’u’lláh, LXXXII
« Ayant créé le monde et tout ce qui y vit et s’y meut, Dieu a voulu conférer à l’homme, en privilège unique, par l’opération directe de sa volonté libre et souveraine, la capacité de le connaître et de l’aimer, le dotant ainsi d’une faculté dont l’exercice doit être regardé comme la raison d’être, la fin principale et dernière de toute la création [...] Sur l’essentielle réalité de chaque chose créée, Il a répandu la lumière d’un de ses noms et de chacune d’elles il a fait le siège d’un de ses attributs. Mais sur la réalité de l’homme Il a concentré l’éclat de tous ses noms et attributs et il en a fait le miroir de sa propre Personne. Seul entre toutes choses créées, l’homme a été choisi comme objet d’une si grande faveur. »
Bahá’u’lláh, Extraits des Ecrits de Bahá’u’lláh, XXVII
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